MONOPOLY - EDITION EUROPÉENNE
- 60 min
- 2 - 12 joueurs
- 8 ans et plus
- 60 min
- 2 - 12 joueurs
- 8 ans et plus
- 60 min
- 2 - 12 joueurs
- 8 ans et plus
Troisième double ! En prison !
Thématique
La thématique de cette édition de monopoly est l'Europe des 12, en 1991 (année de cette édition vintage).
Matériel
Le matériel se compose tout d'abord de deux dés aux couleurs de l'Europe : bleus avec des étoiles dorées.
On retrouve ensuite les monuments de l'Europe des 12 sous forme de pions dorés.
Ensuite, un plateau de jeu avec les grandes rues des capitales européennes (une couleur pour un pays) et les titres de propriétés correspondants.
Les billets sont en écus (la monnaie qui devait être utilisée en Europe avant de s'appeler Euro).
Enfin, des maisons vertes, des hôtels rouges et des cartes chance et caisse de communauté aux couleurs du thème.
But du jeu
Le but du jeu est de pousser les autres joueurs à la faillite en les amenant à devoir payer une somme qu'il ne peuvent pas payer. Le dernier en jeu gagne la partie.
Fonctionnement
Les règles sont les règles classiques du monopoly.
A son tour, on lance les dés et on avance du nombre de cases. Un double fait rejouer et 3 doubles emmènent en prison.
Si on s'arrête sur une case n'appartenant à personne, on peut l'acheter au prix demandé ou la mettre aux enchères (où on peut soi-même également participer) pour tous les joueurs.
Si on s'arrête sur une case appartenant à une autre personne, on paie soit le loyer nu (s'il possède une partie des propriétés de la couleur), soit un loyer nu doublé (s'il possède toutes les propriétés de la couleur) soit un prix en fonction des habitations construites (1 à 4 maison ou hôtel).
Si on tombe sur les cases chance ou caisse de communauté, on tire une carte et on effectue l'action demandée. S'il s'agit de payer une somme, elle va directement à la banque (et inversement si c'est un gain).
Si on tombe sur le parc gratuit... il ne se passe strictement rien (mais on peut faire une pause).
Si on tombe sur aller en prison, on positionne son pion sur la prison. Pour en sortir, il faudra soit payer 50 écus, soit réussir à faire un double. On peut tenter le double seulement 3 fois. Une carte chance ou caisse de communauté peut aussi nous en libérer. En prison, on continue de perçevoir les loyers.
Si on passe ou qu'on s'arrête sur la case départ, on touche un salaire de 2000 écus.
On peut à tout moment construire sur un terrain que l'on possède des maisons ou hôtels, si on possède tous les terrains de la même couleur (monopole). On doit toujours construire uniformément sur tous les terrains de la même couleur (jamais plus d'une maison de différence entre deux terrains).
En cas de défaut de paiement, il est possible de revendre les maisons construites (à la moitié de leur valeur) et d'hypothéquer les terrains qu'on possède. La banque verse le montant de l'hypothèque et le terrain ne peut plus percevoir de loyer, ni servir pour octroyer des loyers doubles. Il faudra pour le récupérer verser la somme prêtée + 10 %.
Si le joueur ne peut toujours pas payer, il doit donner l'intégralité de ses propriétés et de ses billets à son créancier et se déclarer en faillite. Attention, le créancier devra payer immédiatement les intérêts de l'hypothèque des propriétés hypothéquées reçues. Il pourra également payer en plus le solde immédiatement, ou attendre plus tard pour payer encore une fois les intérêts et le solde.
Les échanges de propriétés deviennent possibles uniquement lorsque toutes les propriétés auront été achetées.
Le dernier joueur en jeu gagne la partie.
Caractéristiques
Ce jeu accueille entre 2 et 12 magnats de la finance aux dents longues pour des parties de 60 minutes annoncées (mais qui peuvent largement dépasser...)
L'avis de Passion Ludique
J'ai ressorti ce jeu vintage sur demande des filles, qui en ont redemandé. Evidemment, je recommande toujours aux gens découvrant le monde du jeu de se tourner vers des jeux plus récents aux mécaniques bien meilleures.
En effet, outre la durée de jeu qui peut exploser (je te paie, tu me paies...), il y a également une forte proportion de hasard dû aux jetés de dés. On peut avoir de la chance et éviter les coins sensibles le temps que les autres joueurs nous renflouent, ou au contraire enchaîner les faux pas. Le côté capitaliste est également une valeur ludique discutable et le fait de ruiner les autres pour s'enrichir soi-même est parfois source de conflit dans la partie.
Néanmoins, c'est un classique dans toutes les ludothèques et cette version en particulier est vraiment très belle, notamment les dés et les pions. On y apprend les différents monuments, avec un descriptif de ceux-ci dans le livret de règles.
En conclusion, on retrouve toujours un peu du plaisir de notre enfance en le dépoussiérant, mais il ne faut pas trop en abuser...